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Koshiga Asami

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Koshiga Asami Empty Koshiga Asami

Message par CameerOone Mer 4 Nov - 21:42

Nom Imvu : CameerOone.

Nom : Koshiga.

Prénom : Asami.

Âge : 17 ans.

Classe : Assassin.

Aspect Psychologique :

Personnalité : Sociable - Douce - Observatrice - À l'écoute - Diplomate : Tout cela, il le faut bien pour être élut Présidente du comité des élèves. Appliquée - Travailleuse - Insomniaque - Sérieuse - Intelligente - Stricte : Et il n'en faut pas moins pour être admise dans la section de recherche en microbiologie moléculaire, du moins, c'est le sentiment de la jeune fille qui à sans doute tendance à trop en faire. Autoritaire - Combative - Persuasive - Froide : C'est ce qu'elle doit être pour maintenir le navire à flot. Elle doit être forte, pour tout ceux qui ne peuvent l'être, pour tout ceux qui sont désormais, qu'elle le veuille ou non, dépendant de ses décisions. Elle doit garder la tête froide et se montrer intraitable. Dans le monde d'Ara Seikai, elle aura le dernier mot et ce dernier mot sera synonyme de survie.

Aime : Son pays, malgré tout, son lycée, envers et contre tout, sa vie, et elle se battra pour. Elle apprécie les gens qui savent quand est venu le moment de se lever et de combattre. Ceux qui la soutienne dans ce qu'elle essaie d'entreprendre. Ceux qui tendent la main à leur camarade. Elle admire la bravoure et le courage, le sens du sacrifice et la furieuse volonté de survivre, tous ensemble, sans en abandonner un seul en arrière.

Déteste : L'insolence, l'irrespect, qu'on ne sache pas rester à sa place, qu'on désobéisse à ses préconisations, les gens qui ne se rendent pas comptent qu'en se mettant en danger, ils mettent tous les autres en danger aussi. Les têtes brûlées donc en général. Les je-sais-tout. Ceux qui se pensent forts et abandonnent ceux qu'ils jugent faibles.

Aspect Physique :
Yeux : Or et émeraude
Cheveux : Ebene
Taille : 1m60

Si ce ne sont ses yeux d'une couleur originale, le reste de son corps est en tout point celui d'une petite princesse nipponne. De long cheveux noirs aussi lisses que la surface d'un lac, une peau pâle et délicate, des yeux légèrement en amande, une petite bouche et un visage ovale. Elle représente un parfait stéréotype de la beauté japonaise, de celle qui touche encore le coeur des japonais pourtant attirés par l'occident. C'est une bishôjo toute en grâce et délicatesse, du moins d'un premier abord. Pourtant, si ses sourires seront toujours doux, elle n'en cache pas moins une main de fer dans un gant de velours.

Histoire :
Je ne peux pas vous parler de moi sans vous parler d'abord de Yui. Hachiru Yui. Elle avait les cheveux courts et roses complètement excentriques, elle avait de grands yeux bleus curieux de tout, elle avait en elle assez d'énergie pour faire trembler le mont Fuji. Elle avait. Nous étions inséparables et pourtant totalement différentes. C'est vrai.. j'étais une jeune fille réservée, introvertie, je passais ma vie derrière des montagnes de livres et elle, avait déjà du faire cent fois le tour du Japon dans sa tête, elle racontait des histoires abracadabrantes, n'arrêtait pas de s'extasier devant la moindre pousse, le moindre chien. Il faisait toujours beau pour elle. Elle était le soleil mais je n'aurai pas la prétention de dire que j'étais la lune. Je ne sais pas bien pourquoi elle s'est attachée à moi, nous étions dans la même classe en première année de collège, peut-être qu'elle m'a trouvée un peu trop solitaire. Ce serait bien son genre, aller secouer les ombres maussades pour les transformer en fleurs colorées. Il n'y avait pas un seul temps mort avec elle, toujours souriante, toujours si.. adorable. J'en suis immédiatement tombé amoureuse. Ah, ne vous méprenez pas, nous n'avions pas ce genre de relation, notre amitié méritait juste de porter le nom d'amour tant le lien qui nous unissait était fort.

Grâce à elle, j'ai pu évoluer, ne pas rester la petite fille à son cher père, coincée dans une maison familiale trop grande pour qu'il en émane la moindre chaleur. Oui, je suis ce genre de personne, de celles qui habitent dans un manoir de l'ère Heian, de celles qui suivent les règles comme de braves samouraïs. La richesse ne protège pourtant pas de tout. Notre famille est uni, parce qu'elle le doit mais, cela fait bien longtemps qu'il n'y a plus d'amour entre père et fille. Nous avons du respect l'un pour l'autre et protégeons tout deux avec une loyauté sans faille le nom et la réputation de notre famille. J'ai longtemps admiré mon géniteur. Jusqu'à ce que Yui vienne tout bouleverser et me montrer une autre vision du monde. Dès lors, je l'ai trouvé honorable et pathétique. Je ne l'aimais pas moins, c'est mon père. Je suppose que je suis devenue un peu moins naïve à partir de ce moment cependant, sur les apparences et la réalité. J'ai très tôt compris que le monde est régit par des lois immuables, applicables en toute occasion. Tant qu'on ramène de bons bulletins, tant qu'on se conduit irréprochablement, la liberté nous est offerte. C'était un contrat tacite avec mon père, j'ai pour cela, toujours été première de ma classe. Enfin, encore une fois, jusqu'à ce que Yui arrive.

Je fus pour la première fois, seconde sur les tableaux de résultats pour l'ensemble des étudiants de l'établissement. Yui était un soleil éblouissant, elle réussissait tout ce à quoi elle pouvait s'intéresser, excellait sans difficulté, maîtrisait rapidement et passait à autre chose. J'avais pour elle beaucoup d'admiration et peut-être aussi, un peu de jalousie. Un sentiment qui disparu rapidement en sa présence, il n'y avait entre nous qu'une rivalité amicale et nous étions les premières à féliciter l'autre d'avoir été première sur telle ou telle matière. Lorsqu'en avril nous entrâmes ensemble en première année au lycée, nous étions les meilleures de notre collège et les meilleures amies du monde. La section microbiologie qui nous avait tant fait rêvée nous tendait les bras ! Yui voulait devenir chercheuse, elle voulait guérir des tas de maladies et donner son nom au premier panda génétiquement amélioré, toute une histoire. Je voulais devenir maître de conférence et voyager à travers le monde pour apprendre à des étudiants de tous les horizons ce que je pouvais savoir, la microbiologie était juste une passion commune. Je voulais rester avec Yui, aussi longtemps que possible.

Un mois plus tard, Yui et moi allions à Sapporo pour écouter la conférence d'un grand chercheur américain qui travaillait sur des micro-organismes capables de réparer les dommages infligés par les ultraviolets si ils étaient éclairé après application de rayons ultraviolets, le phénomène « de photo-réparation ». Un sujet qui avait alimenté des discussions passionnées dans le train nous menant à la ville. Nous n'arriverions jamais à la gare. Nous étions le 2 mai et une bombe explosa à quelques kilomètres de la voie de fer et le souffle coupa toute alimentation électrique. Notre train fut stopper sans plus de dégât et bien que l’événement fut spectaculaire et perturbant, nous pûmes repartir sans encombre et revenir à Tokyo. Évidemment, nous étions inquiètes, nous suivions, comme tous les autres, avec grand intérêt les informations dans les journaux. Pas de revendication pour les attentats. Les médias s'essoufflent en deux semaines, le gouvernement demande à la population de garder son calme et de reprendre le travail, pleurant la perte de citoyens. Nous avons reprit les cours. Nous avons pensé à autre chose. Nous vivions simplement..

Seulement.. Yui n'allait pas bien. Deux semaines après que notre train fût arrêter à l'entrée de Sapporo, elle était pâle et avait de fréquents vertiges. Ce n'était pas dans sa nature, elle était forte, je ne l'avais même jamais vu malade à part une grippe que j'avais du moi-même lui transmettre. En quelques jours elle perdit beaucoup de poids mais refusa de rester alitée. C'est alors qu'on commença à parler d'infection un peu partout dans les villes touchées par les explosions. Des milliers de personnes présentaient les mêmes symptômes de très forte fatigue, d'étourdissement, et puis.. des gens commencèrent à mourir. Les plus faibles, nourrissons et personnes âgées. L'angoisse gagna le pays.. et moi. Yui le savait tout comme moi, ce jour là à Sapporo, nous avions très bien pu nous trouver dans la zone de contamination. Pourquoi était-elle malade et pas moi ? Nous en savions rien et le reste du monde non plus. Les hôpitaux étaient pris d'assaut, par de vrais mais aussi par de faux malades, la panique rendait les gens déraisonnables et pendant un temps, j'ai moi aussi voulu emmener Yui à l'hôpital. Elle n'avait personne sur qui compter à par moi, sa famille était en voyage en inde et ne pouvait rentrer tant que le japon était en alerte maximale, personne n'entrait ni ne sortait du territoire pour éviter toute contamination mondiale.

Alors.. nous primes la seule solution qui nous semblait pertinente, le lycée était équipé de tout un matériel de pointe pour la microbiologie et vide tant que l'état d'urgence était en vigueur.. Nous nous sommes installées la-bas, malgré l'inquiétude de mon père, il n'eut pas le coeur de me refuser cela, connaissant mon attachement pour Yui et croyant mon invention sur le fait que ce "virus" ne pouvait en aucun cas être transmissible d'humain à humain puisque depuis Sapporo j'étais restée en compagnie de Yui tous les jours et ne présentait aucun symptôme. À vrai dire.. c'est une simple supposition, et elle ne s'appuie sur aucune statistique, un raisonnement irrecevable scientifiquement mais mon père ne n'est pas scientifiques. Ensemble, Yui et moi, nous avons travaillé jour et nuit, pour trouver de quoi pouvait être constitué cette infection. Un virus, une bactérie, une radiation ? Le temps était notre ennemi mais, nous ne nous sommes jamais laissé abattre par nos nombreux échecs, nous n'avons pas pleuré, nous ne nous sommes pas serrés dans les bras l'une de l'autre. Yui tenait un journal où elle notait tout ce qu'elle pouvait ressentir, scientifiquement parlant, dans son corps, des modifications visibles sur son corps ou sur son mental. Elle ne me faisait pas tout lire, je suppose que c'était aussi un peu son journal intime. Trois semaines après les explosions, Yui découvrit une sorte de tâche de naissance sur sa cuisse, sauf qu'elle n'en avait pas normalement. Nous avons suivit l'évolution de cette étrange bouleversement cutané, nous avons fait des prélèvements et analyser. La tâche s'agrandissait rapidement alors que la santé de Yui était de plus en plus précaire. Trois semaines et cinq jours après les explosions, elle tomba dans le coma. J'ai paniquée. J'ai appelé les urgences.. personne ne m'a répondu, les lignes étaient saturées. Je ré-essaierait pendant les quatre heures qui suivirent avec le même résultat. Je me résignais à ne compter plus que sur moi. J'ai longuement analysé la structure moléculaire des prélèvements, j'ai élaboré des centaines de test qui n'ont rien révélé de significatifs. Jamais je n'avais été aussi désemparée.. Jamais un problème ne m'avait autant résisté, jamais aussi, il n'avait été aussi vital que je le résolve.

Yui resta seize heures dans le coma. Lorsqu'elle se réveilla, la tâche violacée recouvrait entièrement sa jambe droite et remontait dans son dos. Elle s'approcha de moi et posa son front sur mon épaule alors que je regardais dans un microscope. Les yeux cernés et les traits tirés je me suis redressée avec dans le coeur ce pressentiment terrible qui a tué la joie que je ressentais de la voir éveillée. Elle resta ainsi pendant de longues minutes, je ne voulais pas me tourner vers elle, je ne voulais pas la prendre dans mes bras, je savais que si je faisais cela... nous serions perdues. Il fallait garder la tête froide, continuer à chercher. Je trouverais, quoi qu'il en coûte, je trouverais !

- Asa-chan.. n'abandonne jamais. Tu trouveras. J'en suis sûre. Quoi qu'il arrive, ne baisse pas les bras. Tu peux le faire. Tu peux changer ce monde rien qu'en tendant la main. Tu peux le faire.. tu peux survivre.. tu peux.. Asa-chan.. regarde-moi. Tu dois me faire une promesse.

J'ai promis.


Et aujourd'hui, je suis là. Trois ans après ce jour. Trois ans après ce jour qui nous enleva à tous des proches. Trois ans après la mort de Yui. Je suis là. Le lycée a rouvert ses portes. J'ai regardé les informations, ils ont parlé d'un nouveau jeu virtuel qui fait fureur.
J'ai tout de même continuer, pour Yui, la nuit, je quittais l'internat pour aller en douce dans le labo et poursuivre nos recherches. Aujourd'hui.. je me dis que Yui avait raison de me dire de continuer, quoi qu'il arrive.Élut en début d'année Présidente du comité des élèves, je suis la plus haut gradé des responsables dans mon lycée. Peut-être que mon père fait aussi pression. Il est lucide, il m'a élevé en m'inculquant des valeurs qui se sont peu à peu affirmées en moi, je peux gérer cette situation. Mais... Yui est la deuxième personne cher à mon coeur que je vois disparaître sous mes yeux.. Je l'avoue, j'ai sombré dans la tristesse, pour elle. Même si je continue à avancer, pour elle. Oui, il y a une différence non négligeable entre moi et mes camarades, une différence qui fait sans doute de moi la plus à même de gérer cette situation avec lucidité.

Je suis très exactement là où je dois être. Si on me donnait l'opportunité de fuir, je ne partirais pas. Si on me donnait un laissé passé pour quitter l'Ara Seikai, je le donnerai à quelqu'un d'autre. Je ne veux pas partir d'ici. Cette cage me convient puisqu'ici je suis utile. Je les sauverai. Quoi qu'il en coûte. Je peux le faire. Yui croit en moi. Je peux le faire. Si ils croient en moi.

Quoi qu'il arrive, je ne baisserai pas les bras.

Je m'appelle Asami Koshiga, j'étais étudiante du Lycée Zantuku, aujourd'hui je suis une survivante de l'Ara Seikai.
Et je vous fais une promesse.
Je n'abandonnerai jamais.

CameerOone

Messages : 1
Date d'inscription : 02/11/2015

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